Les applications de recherche de contacts pourraient jouer un rôle clé dans la levée des restrictions aux frontières après la pandémie de coronavirus – mais ne vous attendez pas à ce qu'elles deviennent une partie obligatoire des futurs voyages. Du moins pas en Europe.
Dans un document de la Commission européenne vu par Reuters, les responsables soulignent que de tels outils peuvent être extrêmement utiles "sur une base volontaire". Alors que le rapport, publié mercredi, n'offre pas de confirmation à 100%, cela suggère que les craintes que les applications de recherche de contacts puissent devenir une exigence des voyages réguliers puissent être exagérées.
« Les mesures de recherche des contacts et d'avertissement, par exemple avec l'utilisation d'applications mobiles, pourraient être utilisées, sur une base volontaire, par les passagers pour détecter et interrompre les chaînes d'infection et réduire le risque de transmission ultérieure tant que les risques de transmission persistent », lit-on dans l'UE document.
L'article note également que :
"La Commission, qui est l'exécutif de l'UE, [dit également] que l'accès aux services de transport ne devrait … pas être soumis à l'utilisation de telles applications."
Néanmoins, s'assurer que les applications de recherche de contacts peuvent fonctionner au-delà des frontières est toujours considéré comme important. "En raison de la nature transfrontalière des transports, il est important d'essayer d'assurer l'interopérabilité et l'acceptation mutuelle de telles mesures", selon le document.
Interopérabilité des applications de recherche de contacts
Un rapport publié le 5 mai craignait que l'échec du gouvernement britannique à adopter l'outil décentralisé de recherche des contacts d'Apple et de Google ne rende les voyages impossibles. Comme je écrit à l'époque, "Le souci est qu'en utilisant une autre application de recherche de contacts pour prouver la santé et les voyages des gens, les citoyens britanniques voyageant à l'étranger après le verrouillage pourraient avoir du mal à prouver leur statut."
L'interopérabilité et l'utilisation obligatoires des applications de recherche de contacts pourraient s'avérer problématiques dans de nombreux cas. Par exemple, en Europe, la libre circulation des personnes est considérée comme un droit associé à l'adhésion à l'UE. Mais la France a pris une voie différente au reste de l'Europe en choisissant d'utiliser sa propre application de recherche de contacts centralisée, plutôt que celle utilisée par le reste de l'Europe, développée par Google et Apple.