Apple lève des liquidités sur le marché obligataire
Apple a l'intention d'emprunter de l'argent en émettant des obligations d'entreprise. Il a déposé aujourd'hui un prospectus partiel pour ceux-ci auprès de la SEC. Bien que ce pour quoi il a l'intention de dépenser l'argent soit un peu un mystère.
Le fabricant d'iPhone n'a pas eu besoin de s'endetter depuis début 2018, lorsqu'il a rapporté environ 250 milliards de dollars, il s'était enfui à l'étranger.
Apple prévoit d'exploiter les faibles taux d'intérêt lors de la vente d'obligations en francs suisses
Apple dispose de plus d'argent que le roi Midas ne pourrait en rêver, mais au lieu de ramener cet argent aux États-Unis pour fonds de rachats d'actions, Apple chercherait à exploiter les faibles taux d'intérêt de la Suisse avec une obligation en francs suisses vendre.
Goldman Sachs et Credit Suisse ont été embauchés pour gérer la vente potentielle, rapporte le le journal Wall Street, qui dit que la nouvelle vente d'obligations pourrait avoir lieu dès mardi.
Apple pourrait financer le rachat d'actions avec une vente d'obligations de 5 milliards de dollars
Apple aurait l'intention de décharger 5 milliards de dollars d'obligations dans le cadre de sa quatrième offre de dette de plusieurs milliards de dollars en deux ans, selon Bloomberg.
Le média rapporte que l'accord pourrait avoir lieu dès aujourd'hui, le produit étant utilisé pour les rachats d'actions, les paiements de dividendes et les remboursements de dettes. Apple a vendu 17 milliards de dollars d'obligations en avril 2013, dans ce qui était alors la plus grande offre d'obligations d'entreprise de tous les temps. Depuis lors, il a émis un total de 32,5 milliards de dollars d'obligations.
Apple aurait prévu un appel aux investisseurs pour une troisième vente d'obligations
Apple aurait prévu un appel aux investisseurs plus tard dans la journée avant une éventuelle vente d'obligations, selon Le journal de Wall Street.
Il s'agirait de la troisième vente d'obligations dans l'histoire de l'entreprise, et peut-être de la première dans laquelle Apple émet des obligations en euros plutôt qu'en dollars.
Dans son appel de résultats en avril, Apple a reconnu que la majorité de ses liquidités et de ses titres étaient détenus à l'étranger. Étant donné que le rapatriement de cet argent entraînerait une lourde fiscalité américaine, il est moins cher pour Apple de lever des fonds grâce à la vente d'obligations. L'euro en particulier représente une très bonne affaire, puisqu'il est actuellement à son taux le plus bas par rapport à la dette libellée en dollar depuis six ans.